Chim Việt Cành Nam [ Table des Matières ]
1. L'auteur montrera d'abord l'intérêt du sujet choisi, c'est à dire l'intérêt de la question qu'il pose, qui correspondrait avantageusement à une préoccupation contemporaine, ou de toute façon à un besoin précis d'améliorer utilement les connaissances. 2. Il montrera que le sujet n'a pas été traité, ou pas suffisamment, ou d'une manière erronée, ou que les études accomplies sont périmées et doivent être renouvelées. Il fera donc le point des connaissances déjà acquises, résultat d'une enquête bibliographique aussi soigneuse que possible, au moins en langues occidentales et dans la langue étudiée (chinois, ou coréen, ou japonais, ou vietnamien, etc.). Il présentera cette bibliographie en annexe intégralement, autant que possible avec des commentaires en quelques lignes après chaque référence. Il aura ainsi vérifié l'intérêt et l'originalité de son projet de recherche, qui évitera trop d'ampleur risquant de conduire à une simple compilation de travaux déjà faits. 3. Il devra montrer ensuite les sources de documentation non encore utilisées qu'il a trouvées pour apporter des connaissances nouvelles. Il exposera donc le résultat d'une enquête sur les documents aussi originaux que possible (manuscrits, archives, éditions anciennes successives, organes de presse à défaut de mieux, enquêtes sur le terrain); il en évaluera la valeur et en fera un état détaillé en annexe, distinct de la bibliographie. Il expliquera comment il pense pouvoir raisonnablement les utiliser, avec quels moyens de résoudre les difficultés. Il pourra faire connaỵtre les aides dont il pense avoir besoin. Il rendra compte des contacts qu'il a pu prendre avec des chercheurs et des institutions du pays concerné, qui seront indispensables ou tout simplement utiles à la réalisation du projet 4. Il pourra alors arriver à une définition et à une délimitation assez précises de son sujet de recherches. 5. Mais tout cela resterait théorique, ne révélant qu'une capacité de documentaliste. Il choisira donc une question particulièrement intéressante, petite partie du sujet, et cherchera la réponse par une vérification de l'utilité de la documentation découverte. Il montrera donc sa capacité d'analyse critique et de rédaction synthétique. *** S'il se fixe une fin d'études avec l'obtention du DEA, il pourra allonger cette partie, un peu à la manière d'un mémoire de maỵtrise amplifié. 6. Après cette expérience, il pourra montrer qu'il a bien vérifié l'intérêt de son sujet, l'utilité et le réalisme de son projet de recherche. Il répètera l'exposé de sa problématique (grandes questions et hypothèses bases du travail). Il présentera un plan détaillé des travaux prévus pour la thèse de doctorat. Le mémoire de DEA sera par la suite le guide des recherches le plus efficace (mais toujours à vérifier et à remettre en cause) du candidat au doctorat. * Ensuite, la thèse à présenter pour le doctorat sera la réalisation de cette recherche annoncée, au cours de laquelle le plan pourra être remanié, et le titre éventuellement un peu modifié (à condition d'autorisations du directeur de recherches et de l'administration) Sa conclusion fera de nouveau le point des connaissances à la suite de cette nouvelle recherche. Elle pourra finir d'une manière interrogative, et de toute façon montrer que le résultat doit toujours être revu et amélioré. Dans toute sa démarche intellectuelle et dans l'exposé de ses résultats, l'auteur devra montrer qu'il a progressé dans la connaissance en vérifiant des hypothèses ; et surtout ne pas faire penser que sa recherche n'aurait été que l'argumentation d'un préjugé accepté au départ |
Lire attentivement le document, donc éventuellement
en faire une traduction brute, sans passer beaucoup de temps pour l'instant,
à résoudre des problèmes difficiles.
On doit donc prendre conscience des précautions
nécessaires, et du besoin de vérifier; il faut avoir un esprit critique,
mais non sceptique. Il faut essayer de déterminer le degré de certitude
de l'information.
Si on doit présenter une traduction du document, c'est maintenant, après l'avoir bien compris, expliqué et critiqué dans le menu détail, que l'on pourra passer du mot à mot à une bonne rédaction : car on aura assez bien compris la pensée de l'auteur pour oser s'éloigner un peu du mot à mot si on en a le besoin pour être clair dans la langue nouvelle. On dira encore que "traduction = trahison" ; oui, il y a toujours des risques, et on l'avouera, mais on aura fait tout son possible. Si le document n'est pas long, on présentera le texte original en regard de la traduction. S'il est très long, on pourra présenter des extraits, par exemple les passages les plus difficiles, en montrant par une note explicative la difficulté propre qu'on a dû résoudre. Si la difficulté conduit à adapter plus qu'à traduire, il faudra le montrer et l'expliquer. Dans un travail à caractère surtout littéraire, on devra traiter de la valeur de l'expression comme outil esthétique (style, choix des images, pittoresque, répertoire de vocabulaire, éventuellemnt comme outil de conviction et de séduction au delà de l'argumentation, etc. On jugera de l'actualité, de la nouveauté, du caractère peut-être vieillot de la langue; pour quelles raisons. Une conclusion montrera l'utilité et l'importance du document, et la raison particulière de son importance. Et l'on dira prudemment que c'est sous réserve..., et qu'il faudrait essayer d'ajouter d'autres témoignages et documents, pour que la connaissance soit de plus en plus sûre. * Nous rappelons que nous nous ne dépassons
pas le niveau d'une ébauche partielle. On devra chercher à compléter
des références restées insuffisantes. Et l'orthographe des noms vietnamiens
est souvent incomplète, surtout dans l'index, dont la première rédaction
avait été faite mécaniquement donc sans accents ni lettres spéciales
à cause des limites de notre équipement. Les Vietnamiens publiant en
langue étrangère omettent d'ailleurs souvent ces précisions.
. Péninsule
* |
Nous indiquons ci-dessous les volumes de
certaines collections qui ont été partiellement dépouillées, au début
et seulement pour l'histoire ancienne
. Annales de l'Extrême Orient :
I (1978-1879) -> XIV (IIe sem. 1890)
|
Art. : article
CEFEO : Cahiers de l'Ecole Française
d'Extrême Orient
Exc. et Rec : Excursions et Reconnaissances
* |
I. OUTILS DE TRAVAIL :
n° 1-222
I.3 Géographie
I.4 Anthroponymie et biographies
I.5 Bibliographies
I. 6 Archives
II. HISTOIRE GÉNÉRALE
:
n° 223-1149
II. 3. Histoire de l'État national
à caractère officiel :
II.4. Histoires générales privées
A. Vie politique et administration : 1. En général : 284 2. XXe siècle particulièrement : 289 B. Économie et société (monnaies: v. infra, n° 684 sq.) : 291 C. Relations extérieures, frontières. Expansion : 345 D. Vie culturelle (v. aussi moeurs et coutumes, n° 694 sq.) D.1. Vie culturelle (généralités) : 378 D.2. Vie culturelle : sciences et techniques dont botanique, médecine : 390 D.3.a. Quelques ouvrages pour l'histoire de la langue et de l'écriture : 426 3.b. Littérature : 444 3.c. Littérature, études et anthologies en français : 478 D.4. Vie culturelle. Religions : 4. a. Généralement, dont Génies, Taoisme et Christianisme : 511 4. b. Confucianisme : 559 4. c. Bouddhisme : 569 D.5. Arts et archéologie 5. a. Généralement, dont épigraphie : 601 5. b. Architecture spécialement : 643 5. c. Musique,théâtre : 665 D.6. Monnaies, sceaux : 684 II.6. Civilisation, moeurs et coutumes
traditionnelles (fin XIXe - XXe siècles)
II.7. Encyclopédies et histoires locales
A.3. Plaine du Fleuve Rouge, généralement et avant 1975 : 812
* Huế : archéologie : v. ci-dessous VII.3, n° 1804 sq. D.2. Plaines du Sud, depuis 1954 : 1049 D.3. Sài-gòn, en général et avant 1954 : 1061 D.4. Sài-gòn - Thành phố (cité-province) Hồ Chí Minh, depuis 1954 : 1086 E Ethnies minoritaires en général : 1089 A. Outils de recherche : 1097 B. Champa. Ouvrages généraux : 1105 C. Détails dont enquêtes archéologiques : 1131 III. ANTIQUITÉ (avant
la domination chinoise)
A. En général B. Âge des prédateurs, Nord : 1169 C. Âge des prédateurs, Sud : 1174 III. 4. Préhistoire. Âge des producteurs
III. 5. Protohistoire
IV. PÉRIODE D'INTÉGRATION
À L'EMPIRE CHINOIS
(XI - DÉBUT XVe siècles)
VI. XV-XVIIIe s. RENAISSANCE
DE L'ÉTAT NATIONAL, DIVISIONS POLITIQUES, MAIS GRANDE EXPANSION EN INDOCHINE
VI. 4 : 1527-1592. Nouvelle dynastie,
mais guerre entre les 2 cours du Nord (Mạc) et du Sud (Lê avec les généralissimes
Nguyễn puis Trịnh du Thanh Hóa au Thuận Hóa)
VI. 5. 1592-1789. Restauration des Lê
VI. 6. 1592 - 1789 Vie culturelle sous
les Lê restaurés
VI. 7. Aspects particuliers de l'histoire
du Sud (principauté des Nguyễn)
VII. FIN XVIII - XIXe SIÈCLE DÉBUT DU VIỆT NAM CONTEMPORAIN VII.1. 1775-1802 : nouvelles dynasties
et réunification de l'État
VII. 2. 1802-1885. Le Việt Nam, État
dynastique des Nguyễn
VII. 3. Huế : archéologie (XIXe
- début XXe siècle)
VII. 4. 1802-1858 Histoire générale
: débuts de la dynastie (Nguyễn sơ).
VII. 5. 1802-1819 (Gia Long) : essor
impérial des Nguyễn
VII. 6. 1820-1847. Apogée de l'État
dynastique des Nguyễn
VII. 7. 1848-1885. L'État vietnamien
perturbé par les invasions étrangères
VIII . 1885-1945. LE VIỆT
NAM SOUS DOMINATION FRANCAISE
VIII. 2. 1885-1906. Résistance à la
domination française
VIII. 3. 1906-1932. Transformations
modernes : du réformisme au radicalisme
VIII. 4. 1933-1945. Dramatique décolonisation
IX.1.A. Histoire générale : 2588 IX.1.B. Vie politique : 2591 IX.1.C. Economie et société : 2602 IX.1.D. Guerres d'indépendance et d'unité de l'Etat national : 2609 IX.1.E. Relations extérieures : 2627 IX.1.F. Vie intellectuelle et artistique : 2631 IX.2. Le Việt Nam Front chaud de
la Guerre Froide' de 1945 à 1954
IX.3. Mise en place de l'indépendance
et guerre d'unité nationale (1954-1975)
X. LE VIÊT NAM CONTEMPORAIN, DEPUIS 1975 X.1. Ouvrages pour toute la fin du XXe
siècle
X.2. Période de transition : 1975-1989
X. 3. La construction du Viêt Nam moderne
depuis 1990
* |
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